Code postal Saint-Marcel (36200)

Le code postal de la ville Saint-Marcel est le 36200.

La commune de Saint-Marcel se trouve dans le département de l'Indre (36), qui est dans la région Centre-Val de Loire.

La ville compte 1 509 habitants, selon les dernières statistiques et ses habitants s'appellent les Pitolats.

La superficie de Saint-Marcel est de 18 km². Son altitude moyenne est de 148 mètres. Très dense, elle compte 85 habitants au km².

Carte de localisation

Latitude : 46.601

Longitude : 1.514

Musées et vie culturelle

Musée de la Résistance bretonne

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⭐ 18 juin 1944 : quatre ans exactement après l’appel à la Résistance lancé depuis Londres par le général de Gaulle, la bataille de Saint-Marcel s’engage. La Libération est proche. L’armée allemande, que l’on pensait invincible, est pour la première fois défiée dans la France occupée. Abrités et ravitaillés au prix d’énormes risques par les habitants du territoire, 2.000 résistants bretons et 200 parachutistes de la France libre, largués quelques jours auparavant pour encadrer la Résistance et harceler l’ennemi, font face avec audace aux troupes allemandes aguerries. Equipés et armés grâce au plus grand parachutage organisé par les Alliés en France occupée, ils parviennent à infliger de lourdes pertes à l'ennemi et à se replier dans la nuit. Ces premiers combats ont un immense retentissement. Ils annoncent la fin d’une période sombre de notre histoire marquée par les souffrances, les privations, la violence et l’arbitraire imposés par l’occupant. Situé sur les lieux mêmes de ces combats, le musée de la Résistance bretonne offre 1.000 m² d’espaces d’exposition qui présentent la vie quotidienne des Bretons sous l'occupation et leur engagement dans l'armée des Ombres jusqu'aux combats de la Libération. Lieu d’histoire à vocation pédagogique, c’est aussi un espace de réflexion citoyenne autour des valeurs héritées de la Résistance qui nous rassemblent et structurent encore notre société actuelle.

🌍 Site web

Musée archéologique d'Argentomagus

📌 Les Mersans 🗺️ Google Maps

⭐ Le musée archéologique est le premier musée de site du centre de la France. N’y sont présentés que des monuments et des objets d’Argentomagus et de son terroir. Pour les époques préhistoriques, le cadre géographique retenu est plus vaste et reflète ce mode de vie itinérant. Il s’agit de la vallée de la Creuse sur une soixantaine de kilomètres, d’Éguzon à Pouligny-Saint-Pierre. L’ambition de musée est de raconter l’histoire de l’Homme, de ses premières traces jusqu’à la fin de l’époque gallo-romaine. C’est donc à un voyage de plus d’un million d’années qu’est convié le visiteur. Le musée a été conçu pour un public non spécialiste et quelques manipulations simples s’efforcent de rendre le visiteur actif. Reconstitution grandeur naturelle, film vidéo, animation audio-visuelle et maquettes rythment une visite vivante et attractive. Parcours des collections La visite du musée commence par une rampe chronologique et des petites vitrines qui recadrent de manière pédagogique les différentes périodes évoquées au cours de la déambulation. Le visiteur plonge directement au cœur de la très ancienne Préhistoire avec la reconstitution de la hutte de Lavaud, le plus ancien gisement archéologique de notre région (1 100 000 ans). Puis la visite continue en abordant les différents sites fouillés le long de la vallée de la Creuse. L’Age du Renne est matérialisé par un spécimen empaillé qui fait la joie des enfants. En face de l’animal, la vitrine consacrée au campement solutréen de Fressignes, en partie englouti sous les eaux du lac d’Eguzon, présente des silex remarquablement taillés il y a 19 000 ans. Toujours en suivant le fil des eaux de la Creuse, voici l’Abri Fritsch. Du matériel archéologique et une aquarelle évoquent son paysage, où il y a 18 000 ans, un climat sec et très froid sévissait. La salle suivante est consacrée aux grottes de la Garenne à Saint-Marcel. Des recherches scientifiques pluridisciplinaires ont mis en évidence leur grand intérêt au sein des gisements magdaléniens européens. Différents thèmes relatifs à cette période (14 000 ans) sont développés, tels que la chasse, le débitage du bois de renne, l’éclairage, la couture, l’art, la parure etc. Plusieurs films pédagogiques éclairent les visiteurs sur les différentes techniques de l’allumage du feu, de la taille du silex, de la confection de sagaies… Puis, la fin de la période préhistorique est abordée grâce au matériel néolithique (polissoir, grandes lames en silex du Grand-Pressigny) et des photos représentant les dolmens de la région. La visite se poursuit en pénétrant dans un large espace lumineux, ouvert sur le site archéologique. Ici, l’Antiquité gallo-romaine commence à se dévoiler. Les différents monuments connus d’Argentomagus sont illustrés par des maquettes, des plans, des dessins et des photos. L’espace suivant est consacré à la vie quotidienne des Gallo-romains évoquée par des reconstitutions et des objets archéologiques : vaisselle en céramique commune ou sigillée, amphores, récipients en verre (gobelet, biberon etc.), poêle, grill, meule à farine, fauteuils, berceau, corbeille, cage à oiseaux, panier, etc. Des tablettes de cire mises à disposition avec stylets, proposent aux visiteurs d’écrire comme les habitants d’Argentomagus. A côté, la serrure et sa clé en fer permettent de manipuler et de comprendre cet ingénieux dispositif. Les vitrines de cette salle évoquent le chauffage par le sol (Hypocauste), la tabletterie (dés à jouer, épingles à cheveux, petite cuillère, manches de couteaux en os…) et la parure (bagues, bracelets, fibules…). La métallurgie du fer, très importante pour le développement économique de la ville et de sa région est également abordée ainsi que le commerce et les différentes voies de communication qui reliaient Argentomagus aux cités voisines. La partie suivante aborde le thème de la mort avec la reconstitution d’un cimetière. La diffusion d’un petit film explique le rituel de l’incinération, propre à cette période. En poursuivant son chemin, le visiteur traverse l’allée des dieux, où différentes statues de divinités sont présentées (dieux d’origine gauloise, romaine ou orientale). La petite statuette en bronze du dieu Mercure est sans aucun doute la plus remarquable. Enfin, la partie la plus spectaculaire du musée se révèle avec ses murs antiques considérables et son fameux autel domestique in situ découvert en août 1986.

🌍 Site web

Villes limitrophes

Plus d'information sur la page Wikipédia de Saint-Marcel.