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Musée des mines de fer de Lorraine

📌 2 rue du musée

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⭐ Le musée se développe sur deux parties. Véritable temple industriel sur le site de l’Ecomusée, la mine Bassompierre employait 800 ouvriers lors de la première descente en 1900. Elle a continué à être exploitée jusqu’à sa fermeture en 1983. Ces bâtiments d’acier et de béton ont permis à des hommes de travailler à 200 mètres sous terre pour y recueillir un minerai déposé par la mer il y a des millions d’années. Ancienne forge dans son état d’origine, ainsi que l’impressionnante salle de la machine d’extraction, machines animées, compresseurs, chaine de fabrication d’explosifs, machine à tisser la mèche et une véritable bombe volante V1 datant de la Deuxième Guerre mondiale. Accès : - au chevalement, unique vestige des mines de fer de Lorraine, inscrit à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques ; - à la plate forme supérieure qui offre un panorama unique sur le Pays haut (35 mètres de hauteur). - au quai d’embarquement du personnel à la base du chevalement. Lieu d’attente des mineurs pour prendre la cage et descendre dans la mine. Ce nouvel espace qui est resté 30 ans dans l’oubli est agrémenté d’une fresque unique sur les mineurs. Le musée propose de compléter la visite de la mine par la découverte de ses collections : - 1e salle : la géologie du bassin ferrifère et l’histoire de la transformation du minerai de fer au cours de l’humanité. De nombreuses maquettes sont présentées, dont une reproduction exceptionnelle d’un Haut-Fourneau à l’échelle 1/16ème. - 2e salle : les différents métiers, la sécurité et l’équipement du mineur. Collection unique en France de 250 lampes de mine. Cette dernière peut être considérée comme la plus importante et complète des collections des lampes de mine en France. Présentation en vidéo de témoignages d’anciens mineurs. Sur la base des témoignages et des documents recueillis, il s'agit de retracer la diversité des vécus dans le travail du mineur, son ressenti au travail (dégoût, peur, plaisir...), la complexité des relations sociales avec une solidarité mise constamment à l'épreuve de l'altérité (immigration, personnel, d'autres mines, syndicats...), le rapport à l'argent. Le but poursuivi est tant la sauvegarde de la mémoire d'une activité qui a fortement marqué l'identité locale à travers la constitution d'un fond d'archives sonores et audiovisuelles et la valorisation du patrimoine culturel régional que l'apport de nouveaux éléments de connaissances à l'histoire locale. Une collection unique de 43 modèles réduits d’engins miniers permet de découvrir l’épopée du « roulage » dans les mines de fer. Pour assurer sa protection et son confort, le mineur de fer s’est équipé de vêtements et d’objets de sécurité. A travers les affiches de sécurité et l’équipement du mineur, l’exposition retrace les étapes qui ont permis aux mineurs de sécuriser leur travail. 3e salle : la vie sociale et familiale des mineurs de fer. Plusieurs thématiques abordent l’immigration, les lutte sociales, les cités minières, le paternalisme, le quotidien des mineurs de fer… Elles sont mises en valeur par la reconstitution d’un café et d’une cuisine de cités minières… La visite est complétée par la projection d’un film d’archives ainsi que la visite libre d’une collection unique d’engins miniers et ferroviaires sur le carreau du musée. La mine de fer de Neufchef et son musée sont accessibles aux personnes à mobilité réduite, aux handicaps moteurs, mental, psychique.

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